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Deuxième vague de pandémie

Suite à l’évolution de la crise sanitaire et aux annonces du gouvernement d’une deuxième période de confinement, le secrétaire général du ministère de l’intérieur a réuni en urgence les organisations syndicales des CT et CHSCT centraux des DDI, vendredi 30 octobre 2020 après midi.

L’UNSA réclame depuis plusieurs mois qu’en priorité, un retour d’expérience complet de la crise sanitaire ait lieu afin d’en tirer les enseignements et un bilan partagé. Malheureusement, cet exercice n’a pas été conduit. Il aurait pourtant permis une anticipation nécessaire à cette nouvelle phase, que ce soit en termes de protection de la santé comme d’organisation du travail en période de confinement.

 

Certes, les conditions ne sont pas tout à fait semblables mais de nombreuses questions se posent à nouveau.

Pour l’UNSA, la règle de base doit être le principe de précaution. Les points de vigilance sont les suivants :


- Le télétravail :

L’UNSA demande sa mise en œuvre sur la base de la circulaire du 29 octobre de la Ministre de la Transformation et de la Fonction Publique.

Mais l’instruction du ministre de l’intérieur permettant plus de souplesse, l’UNSA met en garde contre des interprétations locales qui tendraient à limiter le télétravail.

Il ne faut pas exclure des consignes complémentaires transmises aux DDI en rappelant que si un agent veut être en télétravail il doit pouvoir le faire et que les exceptions doivent être justifiées.

Visualise le compte rendu ICI

 

- Travail en présentiel :

L’UNSA souligne la question du nettoyage/désinfection des bureaux qui n’est pas toujours respecté correctement.

Forte des enseignements du premier confinement, l’UNSA demande que les arrêtés de position administrative des agents leur soient transmis dans les plus brefs délais pour éviter les écueils de juin dernier.

Pour les cas contacts, l’UNSA a soulevé le problème des ordonnances d’isolement délivrées par la CPAM mais dans des délais assez longs, qui ne correspondent pas aux obligations réglementaires (envoi sous 48 h à l’administration).

L’administration expertise ce sujet et doit normalement donner sa réponse avant le 5 novembre.


- Masques :

L’UNSA a rappelé que pour certaines missions le masque FFP2 peut être indispensable (exemple dans les abattoirs) et que la dotation en masques jetables pour les inspections est parfois insuffisante (exemple constaté avec seulement 3 masques pour la semaine !).

 - Réforme de l’organisation territoriale de Etat :

Les réformes engagées impliquent des réorganisations, des regroupements et des brassages de personnels d’ici la fin de l’année.

L’UNSA demande que des protocoles clairs et précis soient établis dans les directions pour garantir la santé et la sécurité sanitaire des agents. Cela fait notamment référence aux changements de locaux et déménagements.

L’UNSA s’interroge aussi sur la capacité de l’administration à répondre aux enjeux des politiques publiques et assurer le support des directions durant cette période de transfert de compétences, concomitante d’une deuxième vague pandémique.


- Concours
:

L’UNSA soulève également le problème de maintien ou non des concours et examens, écrits comme oraux. Elle demande si une dérogation de changement de région est possible dans ce cas.

 

- Dialogue social :

L’UNSA rappelle à nouveau toute l’importance des CHSCT et de leur tenue pendant cette crise. Un dialogue social de proximité exemplaire, comportant des points d’étape réguliers, constitue une priorité.

Pour l’UNSA, la préoccupation qui l’anime reste la santé des agents et des usagers et le respect des règles sanitaires et d’organisation du travail qui s’imposent.
Elle continuera à revendiquer les ajustements nécessaires pour y parvenir.

   Syndicat UNSA agriculture